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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 19:00

Un séminaire organisé par le Conseil national des chefs traditionnels du Cameroun(Cnctc) s’est ouvert le samedi 11 janvier 2014 à Yaoundé. La cérémonie ouverte ce samedi 11 janvier 2014, était présidée par Ahmadou Ali, le vice-Premier ministre en charge des assemblées. La dite concertation, avait pour cadre, le palais des congrès de Yaoundé. Lors de son intervention, Ahmadou Ali a rappelé à l’assistance l’évolution parlementaire du Cameroun. 

Dans ce pays d’Afrique centrale, les chefs traditionnels sont de plus en plus présents dans les institutions républicaines et les cercles de décisions politiques. A titre d’exemple, on les retrouve au Sénat, à l’Assemblée nationale, au gouvernement, et dans l’administration. Pour la loi électorale Camerounaise, la fonction de chef n’est pas incompatible avec toute autre fonction élective, a précisé Ahmadou Ali. 

Pour le président du Cnctc, Alim Garga Hayatou Lamido de Garoua, dans le Nord du Cameroun, et par ailleurs Secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Santé Publique chargé de la lutte contre les Epidémies et les Pandémies, il s’agit au cours de cette concertation, de toiletter les anciens textes, et de se doter de nouveaux statuts. « Nous envisageons au cours de cette rencontre, de nous doter de nouveaux statuts. Par ailleurs, nous allons aussi nous recenser, nous doter d’une liste définitive des autorités traditionnelles qui doivent bénéficier de l’allocation décidée par le chef de l’Etat en septembre 2013». 

Le texte soumis à l’appréciation des autorités traditionnelles, portant statut du Conseil national des chefs traditionnels du Cameroun, prévoit la mise sur pied d’une « banque royale de développement dès 2015 et une « journée du chef traditionnel ». A titre de rappel, le 13 septembre 2013, Paul Biya avait signé le décret n° 2013/332 modifiant certaines dispositions du décret N° 77/ 245 portant organisation des chefferies traditionnelles. Dans ce décret signé par Paul Biya, le chef de l’Etat camerounais, accordait des allocations mensuelles aux autorités traditionnelles. Selon ce texte, les chefs de 1er degré perçoivent 200 000 FCFA, les chefferies du 2e et du 3e degré, reçoivent respectivement 100 000 et 50 000 CFA.

 Armand Ougock

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